o3 BLOG | Historique
L’histoire de l’exploitation minière – un regard sur l’évolution de l’exploitation minière aurifère
History of Mining – Archaeological remains suggest that mining began in prehistoric times. Due to its conchoidal fracture pattern, the first material mined was flint, which humans broke into sharp pieces for use as scrapers, knives, and arrowheads. Ancient mine shafts containing flint have been discovered in France and Great Britain. They date back to the Neolithic, or Stone Age, and could be as deep as 100 meters (328 feet). However, the oldest known underground mine in the world, located at Bomvu Ridge on the Ngwenya Mountain in Swaziland, is believed to be over 40,000 years old. People extracted ocher there,
Gold was one of the first metals mined from sand and gravel stream beds, where it naturally occurs as a pure metal due to its chemical stability. Early civilizations valued gold for several reasons: it is visually appealing, does not corrode, is multifaceted, and is useful in many applications. Ancient cultures perceived the value of gold and lavishly decorated tombs and temples, paying homage to gods and important people. In Bulgaria, archaeologists have discovered the oldest piece of gold jewelry, which is around 6,600 years old.
The ancient Egyptians were one of the first civilizations to produce gold on a large scale: there is evidence of its use dating back to 3100 BC. J.-C., in the predynastic era. The exact origin of gold mining in predynastic Egypt is obscure. At that time, people probably collected the metal from alluvial deposits. Perhaps the most famous gold discovery in Egypt (and in history) is the tomb of Tutankhamun, found by English archaeologist Howard Carter in 1922, thanks to the financial support of Lord Carnarvon. This young king ruled Egypt in the 14th century BC. and upon his death he was placed in a tomb containing thousands of artifacts to accompany him in the afterlife. Many of these artifacts are solid gold, including the king’s inner coffin, which weighs approximately 110.4 kg (243.4 lb). From 3000 BC. The Egyptians also mined copper on the Sinai Peninsula, although bronze (an alloy of copper and tin) dates back to 3700 BC. Iron dates back to 2800 BC. AD and Egyptian records mention iron ore smelting in 1300 BC. Historians indicate that lead discovered in the ruins of Troy dates back as far as 2500 BC. J.-C.
Where did all the gold in ancient Egypt come from?
Ancient Gold Deposits Ancient
civilizations seem to have obtained gold from several resources in the Middle East. The region near the Red Sea and the Nubian Desert provided most of the gold used by the Egyptian pharaohs who depended on the Nile to transport the precious metal. When these mines became unable to meet demand, reserves elsewhere, most likely in southern Africa, were mined.
Les artisans de la Mésopotamie et de la Palestine acquéraient sans doute leur matériel en Égypte et en Arabie. Des inspections récentes de la mine Mahd Al Thahab (littéralement, le « berceau de l’or ») dans le Royaume d’Arabie saoudite moderne laissent entendre qu’à l’époque du roi Salomon (961 à 922 av. J.-C.), cet endroit était riche en or, en argent et en cuivre.
L’or de l’Amérique ancienne
Dans l’hémisphère occidental, les objets en or servaient à communiquer avec le monde surnaturel. La majorité de l’or de la culture mésoaméricaine était découvert dans le lit des rivières et dans le sol de surface, sans creuser ou utiliser des méthodes d’excavation en profondeur. Plutôt que des accumulations passives de richesse, les objets en or étaient des moteurs de conflits perpétuels entre les grandes puissances. Dès le deuxième millénaire av. J.-C., les gens utilisaient l’or dans les régions montagneuses des Andes. De là, l’utilisation de l’or a progressivement migré vers le nord, atteignant l’Amérique centrale dans les premiers siècles apr. J.-C. et le Mexique à la fin du premier millénaire apr. J.-C. Au Mexique, la métallurgie a été adoptée plus tard que les autres arts. Pourtant, le peuple maîtrisent l’art, la beauté et l’originalité des Mixtèques, et les traditions orfévrées aztèques demeurent inégalées.
L’or est grandement lié au soleil alors qu’on le considérait comme « l’excrément du soleil ». En Colombie, les ritualistes laissaient des artéfacts en or ou en alliage de cuivre et d’or à l’extérieur sous le soleil pour recharger leurs capacités reproductives. Les spécialistes croient que l’or des trésors aztèques et incas du Mexique et du Pérou provenait de la Colombie, quoiqu’ils ont possiblement obtenu l’or dans les régions avoisinantes. Les Aztèques et les Incas intégraient l’or dans la création de coiffes et colliers complexes, souvent avec plusieurs composantes comme des clochettes et des objets suspendus qui reflétaient la lumière de loin. Ils utilisaient les ornements en or principalement pour construire une identité ou démontrer une position, un privilège, un isolement ou une différenciation.
Malheureusement, les conquistadores espagnols ont pillé ces civilisations pendant leurs expéditions dans le Nouveau Monde. Ils ont fait fondre de nombreux objets en or et en argent pour couler des pièces de monnaie et des barres, détruisant ainsi des reliques et héritages autochtones précieux.
L’exploitation aurifère en Amérique du Nord
Dans un billet de blogue antérieur, nous avons parlé des célèbres ruées vers l’or qui ont contribué à façonner l’industrie minière, notamment la ruée vers l’or du fleuve Fraser (1858-milieu des années 1860), la ruée vers l’or de Cariboo (1861-1867) et la ruée vers l’or du Klondike (1861-1867). Cependant, les peuples autochtones extrayaient des métaux comme l’or, le cuivre, l’argent et le cobalt pour fabriquer des outils, des armes, des objets d’art et d’autres artéfacts bien avant l’arrivée des Européens, en plus de découvrir de l’or dans le Nord-Ouest du Pacifique. Leurs efforts pour défendre leurs concessions minières ont donné lieu à la guerre du canyon du Fraser de 1858 qui a mené à l’établissement de réserves en Colombie-Britannique.
Les premières méthodes d’exploitation
L’exploitation des placers est le processus d’excavation, de transport, de concentration et de récupération de minéraux lourds provenant de dépôts alluviaux ou de dépôts placériens à l’aide de l’eau. L’exploitation des placers tire profit de la haute densité de l’or qui lui permet de couler plus vite dans l’eau que les minéraux siliceux. Dans des ruisseaux et des rivières au débit rapide, le sable et le gravier contenant de l’or se déposent dans des endroits où le courant ralentit. Ce sont des exemples de dépôts extraits avec cette approche. Bien que les principes d’exploitation des placers soient restés constants au fil du temps, les technologies, elles, ont considérablement progressé.
Le lavage de l’or à la batée
Le lavage de l’or à la batée était une technique utilisée par les mineurs lors des grandes ruées vers l’or du 19e siècle. Il consistait à remplir une batée de quelques poignées de terre ou de gravier contenant de l’or avec une bonne quantité d’eau. Le mineur faisait ensuite tournoyer la batée pour nettoyer le gravier qui finissait par se séparer, laissant derrière l’or et les minéraux plus lourds.
Plus tard, les mineurs ont utilisé un crible, qui leur permettait de cribler de plus grandes quantités de minerai que le lavage à la batée. Au lieu d’un geste de tournoiement, les mineurs pelletaient du gravier sur une tôle en fer perforée avant d’y verser de l’eau, forçant les plus petites particules à passer à travers les trous pour se déposer sur un tablier qui permettait une répartition égale dans des riffles. Le tablier dispersait le matériel perpendiculairement au fond et sur les côtés du berceau grâce à des morceaux de bois ou de fer. L’or restait coincé dans les riffles pendant que le matériel passait à travers le berceau pour être plus tard extrait.
Une fois l’or des lits de cours d’eau épuisé, les mineurs se sont tournés vers l’extraction de la roche dure à l’aide de pioches, puis de foreuses. Certains puits de mine allaient jusqu’à plus de 12 mètres (40 pieds) de profondeur et se prolongeaient dans des tunnels horizontaux pour permettre la recherche de filons souterrains de quartz aurifère.
Les exploitations à ciel ouvert
Alors que le besoin d’opérations de plus grande envergure grandit, les mineurs utilisent des méthodes de forage et de dynamitage, brisant des replats structuraux près de la surface de la Terre pour transporter les morceaux contenant du minerai afin de le séparer davantage du stérile. Les exploitations à ciel ouvert modernes s’étendent sur de vastes zones et font appel à un équipement imposant. L’exploitation à ciel ouvert est l’une des méthodes les plus utilisées aujourd’hui.
Les mines souterraines
Lorsqu’un gisement minéral est situé loin sous la surface, ce qui demande de déplacer une quantité importante de pierre/stérile, les mineurs doivent se tourner vers d’autres techniques. Les mines souterraines sont plus coûteuses que les exploitations à ciel ouvert et font appel à de l’équipement spécialisé en fonction de la géométrie du gisement de minerai (taille, forme et direction), de la teneur de la minéralisation, de la solidité des composantes rocheuses et des profondeurs en question.
L’innovation moderne et la productivité accrue
Les progrès technologiques rapides, dont l’automatisation, la numérisation et l’intelligence artificielle, ont de profondes répercussions sur l’industrie minière. Les véhicules autonomes, l’équipement de forage et les tunneliers automatisés, les drones et les capteurs intelligents ne sont que quelques-unes des innovations qui transforment la manière d’extraire l’or. Le besoin pour des méthodes d’extractions plus durables qui ont de moins grandes répercussions sur l’environnement est un élément clé de l’innovation minière, s’assurant que les communautés environnantes et les sociétés minières profitent également des projets.
Les pratiques minières autonomes permettent aux entreprises de soustraire le personnel des lieux de travail dangereux. La technologie minière moderne est de plus en plus accessible, offrant aux entreprises davantage de solutions pour diminuer et maîtriser leurs dépenses d’exploitation devant les bourses de marchandises incertaines. De plus, l’utilisation des méthodes d’extractions à faible impact et les progrès technologiques démontrent une faisabilité économique accrue, ce qui laisse présager une exploitation minière durable et une valeur à long terme pour les actionnaires.
Sources :
https://whc.unesco.org/en/tentativelists/5421/
https://www.reuters.com/article/us-bulgaria-archaeology-gold-idUSKCN10L0YQ
https://www.metmuseum.org/toah/hd/egold/hd_egold.htm
https://www.museedelhistoire.ca/cmc/exhibitions/civil/egypt/egtut03f.html
https://miniereo3.com/articles/la-ruee-vers-lor-qui-a-faconne-lindustrie-miniere-du-canada/
Dictionary of Energy (deuxième édition), 2015
https://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2018/golden-kingdoms
https://www.britannica.com/technology/panning