La loi de l’offre et de la demande et son influence sur l’or

La loi de l’offre et de la demande De nombreux facteurs influencent le prix de l’or, mais bien des gens négligent certains facteurs fondamentaux et psychologiques. Ces facteurs, qui peuvent sembler sans importance, sont souvent sous-estimés. Nul besoin de chercher au-delà de l’offre et de la demande pour connaître les facteurs qui influencent le prix de l’or. La politique et la réglementation monétaires jouent également un rôle, tout comme les prévisions économiques et les données historiques. Toutefois, connaître les principes de l’offre et de la demande sera fort utile pour diversifier votre portefeuille en investissant dans l’or. Qu’il s’agisse d’acheter des pièces de monnaie-lingots physiques ou d’investir dans des actions de sociétés minières, il est essentiel de garder les choses simples et de se concentrer sur la « loi » de l’investissement : la diversification.

Comme pour tout bien ou service, une demande accrue et une offre limitée ou faible tendent à faire augmenter les prix de ce bien ou de ce service. De même, un excédent d’un bien ou d’un service dont la demande est stationnaire ou faible peut en faire baisser les prix. Pas besoin d’être analyste financier ou économiste pour savoir que lorsqu’un produit de base se trouve dans une période de faible offre, la demande pour cet actif augmentera. Le résultat est que les prix augmentent, et il en va de même pour l’or. 

Étant donné qu’il s’agit à la fois d’un bien de consommation, comme les bijoux ou la technologie, et d’un actif d’investissement, l’or conserve sa valeur à travers le temps et sa valeur augmente en période d’incertitude financière. En outre, il agit comme une couverture polyvalente contre l’inflation, plus que les cryptomonnaies et les investissements récréatifs similaires. Les institutions financières et les fonds de pension possèdent d’énormes réserves d’or qu’ils exploitent au besoin pour se couvrir contre les pertes. C’est pourquoi les gouvernements considèrent l’or comme l’actif le plus précieux au monde. L’or est constamment recherché, son offre est limitée (rare), il conserve sa valeur et il peut constituer un transfert de richesse pour les générations futures. 

Un autre facteur qui influence l’offre et la demande est la valeur du dollar américain. Un dollar américain plus fort a tendance à maintenir le prix de l’or à un niveau plus bas et plus contrôlé, tandis que le prix de l’or risque d’augmenter lorsque le dollar américain est plus faible en raison d’une demande croissante. Il en va de même pour l’inflation. L’augmentation des prix des produits alimentaires et de l’essence ainsi que la baisse de la valeur du dollar entraînent une hausse du prix de l’or. 

Les investisseurs du domaine de la bijouterie le savent bien. Lorsque la demande en biens de consommation tels que les bijoux et l’électronique augmente, le coût de l’or peut augmenter. En 2019, les bijoux ont représenté environ la moitié de la demande en or, totalisant plus de 4 400 tonnes, selon le World Gold Council. Si la consommation de bijoux en or a diminué en 2020, la demande du secteur de la vente au détail est maintenant en hausse, car le monde continue de se remettre de la pandémie. Les rendements des obligations, des actions et de l’immobilier peuvent chuter dans des marchés volatils. Cependant, une telle catastrophe ne fait qu’augmenter le prix de l’or. Voilà pourquoi l’or est souvent considéré comme une « valeur refuge » pour les investisseurs en période de turbulences. De plus, l’or est considéré comme un actif sûr pour se protéger pendant les périodes d’instabilité politique.

 

Les tendances de la demande en or 

De la demande refoulée aux réserves des banques centrales en passant par la valeur du dollar américain, tout contribue à faire baisser le prix du métal précieux. La valeur des actions aurifères peut parfois refléter le coût de l’or physique. Cependant, il est arrivé que les marchés boursiers augmentent et que l’or recule. Réciproquement, les prix de l’or augmentent souvent lorsque les prix des actions baissent, ce qui fait de l’or une couverture efficace dans un marché boursier agité. Les actions de sociétés minières aurifères constituent un autre produit d’investissement que certains considèrent comme plus risqué qu’un investissement dans l’or physique. Bien qu’il y ait une part de spéculation, les récompenses l’emportent sur le risque, et l’importance des rendements en vaut souvent la peine. Les fonds aurifères négociés en bourse (FNB) sont un autre moyen de déterminer les facteurs liés à la demande. 

Les sociétés minières aurifères peuvent représenter des investissements spéculatifs qui ne sont pas idéaux pour les personnes qui craignent les risques. Comme l’or physique, les FNB aurifères offrent une grande liquidité et peuvent être négociés en bourse. Il est possible d’investir sur le marché de l’or sans investir dans de petites coupures, ce qui est moins coûteux par rapport à l’achat de lingots d’or. Par ailleurs, les contrats à terme sur l’or sont des contrats financiers qui obligent l’acheteur à acheter ou à vendre de l’or à une date et à un prix futurs prédéterminés. Le principal avantage des options sur l’or par rapport aux contrats à terme est la dépense moindre en espèces et la plus grande souplesse dans le choix du coût à couvrir.

Alors que l’offre et la demande peuvent amplement influencer le marché des obligations et des actions, les métaux précieux comme l’or servent souvent de couverture contre l’inflation et la faiblesse du dollar américain. Comprendre ce qui anime les marchés vous aidera à comprendre un fait essentiel : l’or est là pour de bon, et sa valeur n’est pas près de baisser. Quels que soient vos objectifs en matière d’investissement, vous pouvez choisir parmi de nombreux produits d’investissement dans l’or. N’oubliez pas d’effectuer vos recherches et de prendre en compte le degré de risque associé à chaque investissement avant de prendre une décision.

 

Sources : 

https://miniereo3.com/articles/evolution-de-la-demande-en-or-et-comment-investir-des-maintenant/

https://www.investopedia.com/financial-edge/0311/what-drives-the-price-of-gold.aspx

https://miniereo3.com/articles/marches-volatils-strategies-investissement/

La santé mentale au travail

La santé mentale au travail – À l’approche de la Semaine de la santé mentale au Canada, qui se déroule du 2 au 8 mai 2022, le thème général est l’empathie, le soutien et l’encouragement afin de réduire la stigmatisation des personnes aux prises avec une maladie mentale. La sensibilisation est particulièrement importante en milieu de travail, alors que de nombreuses personnes reprennent le travail sur place après avoir travaillé à domicile en raison de la pandémie. Tandis que les organisations recherchent activement des moyens de rester en bonne santé mentale au travail, l’importance des émotions et leur compréhension jouent un rôle dans le maintien de la santé mentale. La pandémie a eu un impact important sur la structure sociale puisque de nombreuses organisations ont dû adopter des modèles de travail à distance pour éviter la propagation de la COVID-19. 

Conscientes de l’importance de la santé mentale en milieu de travail, de nombreuses entreprises adoptent des programmes de bien-être pour traiter des facteurs de stress courants tels que la planification financière, la gestion des conflits au travail et la conciliation travail-vie personnelle. Ces programmes normalisent également le traitement des maladies mentales comme toute autre maladie physique, ce qui contribue à changer les attitudes et les croyances à l’égard des personnes ayant des problèmes de santé mentale (y compris elles-mêmes). 

En 2021, la Semaine de la santé mentale était axée sur la célébration du 70e anniversaire de l’Association canadienne pour la santé mentale. La pandémie entrant dans sa deuxième année, le thème visait à comprendre et à travailler avec nos émotions pour protéger notre santé mentale en période d’incertitude. Alors que nous abordons la troisième année de la pandémie, avec des menaces de variants toujours présentes, des sujets semblables permettent aux Canadiennes et Canadiens d’en apprendre davantage sur la façon de s’orienter dans la santé mentale, les stratégies d’adaptation et les pratiques saines cette année. 

 

Comment améliorer la santé mentale au travail

Pour gérer la santé mentale au travail, il est essentiel de considérer les systèmes et les stratégies de soutien à la santé mentale comme des investissements à long terme. Un environnement de soutien ouvert, inclusif et sûr peut influencer de manière importante les sentiments, l’estime de soi et la validation de vos équipes. 

Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, un adulte sur cinq reçoit un diagnostic lié à la santé mentale. Le personnel qui reçoit un traitement pour des problèmes de santé mentale enregistre une amélioration de son efficacité et de sa satisfaction au travail. Permettre aux membres du personnel de reconnaître ses problèmes de leur santé mentale et de savoir qu’ils ne sont pas seuls peut avoir un impact significatif sur le bien-être et la productivité d’une personne. 

 

Évaluer le programme de prestations de santé de l’entreprise

L’assurance maladie de votre entreprise offre-t-elle une couverture en matière de santé mentale? De nombreux régimes d’assurance maladie collectifs allouent un montant pour la psychothérapie et de plus, les employeurs commencent à offrir des programmes d’aide aux employés et des journées personnelles de santé mentale en dehors des jours de maladie ordinaires. Dans certains cas, les entreprises travaillent avec la personne et un prestataire de soins de santé mentale afin de mettre en place des mesures d’adaptation afin de lui permettre de remplir ses fonctions. 

 

Promouvoir des activités pour prévenir l’épuisement

Au cours de la dernière décennie, il y a eu un virage important en faveur d’une culture de travail saine et de la reconnaissance du capital humain comme une richesse pour l’entreprise. Des activités comme des journées sociales et des sorties ainsi que des retraites de renforcement de l’esprit d’équipe favorisent la camaraderie. La mise en place d’un système de soutien par les pairs en milieu de travail permet aux membres du personnel de sentir que leur emploi est plus qu’un simple travail, ce qui leur permet de tisser des liens avec leurs collègues. Les silos de travail entraînent souvent du surmenage et une impression d’isolement au sein d’une équipe. Le niveau de stress peut augmenter lorsque les membres du personnel semblent manquer de soutien de la part de leurs collègues. Il convient donc de cibler les occasions de créer une dynamique d’équipe favorable pour éviter les pertes de productivité. 

 

Créer une culture d’ouverture

L’ouverture est essentielle : de nombreux déclencheurs et facteurs de stress liés à la santé mentale se trouvent en dehors du travail. Un nombre stupéfiant de personnes entrées sur le marché du travail avant le milieu des années 2000 a été conditionné à « tenir le coup » ou à « laisser les problèmes à la maison ». Bien que cela soit plus facile à dire qu’à faire, ces facteurs de stress se manifestent souvent de différentes façons et finissent par nuire au personnel et à son travail. L’épuisement professionnel, s’il n’est pas détecté par les équipes RH et les gestionnaires d’équipe, peut entraîner des problèmes de santé mentale plus graves, notamment la dépression, l’anxiété, la dépendance et d’autres troubles de l’humeur. La création d’une culture dans laquelle le personnel dispose d’outils de soutien par les pairs peut contribuer à tracer la voie vers un milieu de travail favorable. 

 

Encourager les congés pour les bourreaux de travail

La pression des échéances des projets et les possibilités d’avancement maintiennent souvent les gens au travail sans possibilité de ressourcement. Contrairement à la croyance populaire, les weekends ne suffisent pas toujours. Si vous remarquez que quelqu’un prend rarement des jours de congé, envisagez d’ajouter une journée de santé mentale ou de rappeler que la conciliation travail-vie personnelle est essentielle à la santé et au bien-être général. Encourager le temps de récupération renforce une culture d’empathie et d’ouverture, reflétant l’engagement de l’entreprise en faveur de la santé et du bien-être, une partie du pilier social essentiel des enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). 

 

Ce qu’il faut retenir

Nous pouvons toutes et tous travailler à améliorer notre santé mentale, notre résilience et notre capacité à faire face à l’adversité. La capacité de prendre soin de soi-même étant une compétence qui n’est pas forcément innée, la création d’environnements où le personnel se sent en sécurité, vu et entendu doit être une priorité absolue. Parler de santé mentale peut être difficile, mais nous avons toutes et tous eu des conversations avec des collègues sur des événements marquants de la vie et des déclencheurs qui peuvent avoir un effet négatif sur notre santé mentale. Ces conversations ne commencent pas toujours facilement, mais elles sont souvent très significatives pour une personne qui traverse une période difficile. La pandémie de COVID-19 a été éprouvante pour tout le monde, et les processus peuvent être incroyablement stressants pour les gens, quels que soient leurs antécédents en matière de santé mentale. Bien que les cultures et les politiques d’entreprise puissent varier d’une organisation à l’autre, Minière O3 prend des mesures pour créer un environnement favorable et sûr qui contribue à une bonne santé mentale. Nous disposons d’un régime complet d’avantages sociaux qui offre une couverture pour les traitements relatifs à la santé mentale et physique en dehors de la couverture médicale provinciale. La santé et la sécurité sont une priorité pour nous et nous continuons à travailler ensemble pour assurer la sécurité et la santé de notre équipe.

 

Sources : 

https://www.forbes.com/sites/alankohll/2018/11/27/how-to-create-a-workplace-that-supports-mental-health/?sh=39599027dda7

https://cmha.ca/fr/brochure/faits-saillants-sur-la-maladie-mentale/.

https://www.cchst.ca/oshanswers/psychosocial/mentalhealth_address.html

https://www.adp.ca/fr-ca/ressources/articles-et-perspectives/articles/6/6-fa%C3%A7ons-d%E2%80%99am%C3%A9liorer-la-sant%C3%A9-mentale-en-milieu-de-travail.aspx

https://ontario.cmha.ca/news/cmha-ontario-celebrates-mental-health-week/

https://cmha.ca/fr/category/communiques-de-presse/

Diversité de genre et inclusion dans le secteur minier

Diversité de genre des sexes et inclusion dans le secteur minier – Women in Mining est un important organisme sans but lucratif destiné aux femmes dans le domaine minier : il imagine une industrie qui encourage, promeut et renforce l’autonomie des femmes. Avec des sections à travers le Canada et dans le monde, l’objectif de Women in Mining est qu’à l’avenir, les mêmes occasions et objectifs soient offerts à toutes les personnes, sans égard au genre. Depuis 2009, Women in Mining Canada occupe une position unique pour travailler avec les femmes et les soutenir dans l’industrie minière et les industries connexes. 

 

La mission de Women in Mining Canada est la suivante :

Éduquer

La stratégie de Women in Mining Canada consiste principalement à fournir les outils et les ressources pour sensibiliser les gens quant à la diversité et à l’inclusion. L’organisme veut aider les femmes travaillant dans l’industrie minière au Canada à acquérir les compétences pour devenir de futures meneuses.

Rehausser

Women in Mining Canada s’engage à fournir une plateforme nationale qui favorise l’excellence et les pratiques exemplaires, et qui célèbre des gens grâce à des prix de reconnaissance.

Renforcer l’autonomie

Il est temps de changer. À l’échelle mondiale, l’industrie minière compte le plus petit nombre de femmes à la haute direction par rapport à tout autre secteur d’activité. Le réseautage professionnel, les occasions d’allocutions et l’accès à de la formation sur les conseils d’administration résument notre stratégie.

 

Diversité et inclusion dans l’industrie minière au Canada

L’industrie minière reconnaît largement avoir un problème de diversité de genre. L’industrie minière accuse un retard sur la plupart des autres secteurs quant à ce problème systémique. Un rapport de Ressources naturelles Canada montre que, au Canada, les femmes forment moins de 15 % de la main-d’œuvre du secteur minier, comparativement à 48 % de l’ensemble de la main-d’œuvre.

Selon une étude récente de McKinsey, les entreprises qui priorisent la diversité et l’inclusion sont 21 % plus susceptibles d’offrir un « rendement au-dessus de la moyenne » et une plus grande valeur à long terme. La corrélation essentielle est la diversité de genre dans l’équipe de direction. Pourquoi serait-ce le cas? Rappelant le S et le G des initiatives ESG (environnement, société et gouvernance), les sociétés minières qui priorisent la parité des sexes en tant qu’objectif stratégique profitent d’une diversité des idées, des expériences, des cadres cognitifs et des expertises, ce qui leur procure un avantage dans un marché de concurrence. Une main-d’œuvre diversifiée est plus adaptable et productive, ce qui entraîne de meilleurs résultats pour les actionnaires et les parties prenantes.

Bien qu’il existe des initiatives pour attirer les femmes et les filles vers les domaines liés à la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STIM), il n’en existe pas suffisamment pour que les femmes demeurent en poste. La rétention des talents féminins en mi-carrière est un enjeu majeur au sein de l’industrie minière, comme le révèle un taux de départs extrêmement élevé. Favoriser une culture inclusive nécessite l’implication active de la haute direction et la modification des objectifs d’affaires. Cependant, ce changement au sein de la culture descendante n’est pas suffisant. 

« Les entreprises doivent mettre en œuvre des initiatives de diversité et d’inclusion à partir de la base, affirme Melissa Ng, secrétaire et membre active du conseil d’administration de Women in Mining Canada. Plusieurs femmes occupant des postes au sein de la haute direction et des cadres supérieures ont été recrutées par d’autres sociétés minières et d’ingénierie. Ce n’est pas une augmentation du talent et de la représentation des femmes, c’est un transfert. »

Se préoccuper du pourcentage de femmes à chaque étape du cycle de vie professionnelle, et non pas juste dans les postes de haute direction, est un moyen efficace pour les sociétés minières d’évaluer la santé de leur main-d’œuvre et de repérer les obstacles et les préjugés. Surveiller les indicateurs de performances sexistes et comprendre les différents besoins en matière de mesures d’accommodement sont quelques-uns des moyens par lesquels les sociétés minières et d’exploration peuvent améliorer leurs opérations commerciales. 

Melissa Ng travaille dans le secteur minier depuis près de 15 ans et est présentement géologue en chef chez Cameco Corporation. Elle est également mère de 2 garçons, âgés de 9 et 6 ans, et indique que les femmes qui choisissent d’être parents sont confrontées à un défi particulier dans ce secteur.

« Quand j’ai occupé mon premier poste de géologue, des collègues m’ont demandé si j’avais des enfants ou si j’étais mariée. Ils démontraient plus d’intérêt envers ma planification familiale possible que mon expérience professionnelle. » Bien des gens dans l’industrie voyaient la parentalité comme un obstacle et ne pensaient pas que les femmes pouvaient être à la fois parents et géologues, c’était l’un ou l’autre. « Quand j’étais enceinte de mon premier fils, on s’attendait à ce que je choisisse la parentalité au détriment de ma carrière. On présumait que je ne reviendrais pas au travail après avoir eu mon fils, ce qui était courant pour bien des femmes dans l’industrie. Cependant, revenir au travail et concilier la parentalité ont toujours fait partie de mes projets. » Pour la première fois de sa vie, Melissa a senti que sa voix n’était pas entendue. Elle a également découvert qu’il n’y avait pas suffisamment de politiques pour accommoder les mères. 

« En plus de la nature du travail par navette (fly-in/fly-out) de plusieurs postes en exploitation minière, le travail sur les sites miniers est exigeant physiquement. Il y a aussi des risques d’exposition à des produits chimiques et des éléments potentiellement dangereux. Même si ceux-ci peuvent avoir des effets négatifs sur la santé de n’importe qui, une femme en début de grossesse est encore plus à risque de maladie liée aux produits chimiques. Il n’y avait pas de politiques claires protégeant ma santé et ma sécurité. »

Même si elle s’est heurtée à de nombreux obstacles en tant que mère, Melissa a eu un deuxième fils et est revenue au travail à titre de géologue minière intermédiaire au sein de Cameco Corporation. Même si six années se sont écoulées, Melissa affirme que les femmes sont toujours confrontées aux mêmes défis qu’elle et, bien qu’il y ait eu des progrès, l’industrie minière a beaucoup de chemin à faire. « Il y a un besoin de traiter les gens équitablement, pas juste également, et les gens ne comprennent pas que les deux ne sont pas toujours synonymes. Une culture d’inclusion ne veut pas dire cocher des cases et atteindre des quotas : il s’agit de faire entendre les voix de toutes les personnes qui sont sous-représentées, pas juste les femmes. » 

Quand on lui demande si elle a des conseils à prodiguer aux femmes et aux filles qui s’intéressent à une carrière dans l’exploitation minière, Melissa répond : « Soyez fidèles à vous-même. Il y aura toujours une crainte d’échouer, mais devant, il y a une occasion d’essayer à nouveau. » Pour elle, la clé du succès est d’avoir choisi de faire ce qui lui procure du bonheur, pas seulement dans sa carrière, mais dans tous les aspects de sa vie. Sa philosophie personnelle du leadership est la suivante : soutenez les personnes qui vous entourent et permettez-leur de devenir encore meilleures que vous ne l’avez jamais été – et être membre de Women in Mining Canada en témoigne.

Les femmes forment 39 % de la main-d’œuvre de Minière O3. Cependant, en tant qu’industrie, nous devons continuer à travailler ensemble pour renforcer la diversité et l’inclusion afin que celles-ci s’appliquent non seulement aux femmes, mais aux personnes aux capacités et aux identités de genres différentes, de même qu’aux personnes autochtones, noires et de couleur (PANDC). Women in Mining Canada consiste principalement à faire progresser les intérêts des femmes dans les domaines de l’exploration et de l’exploitation minières grâce à sa mission visant à renforcer l’autonomie, à éduquer et à élever. En collaboration avec ses secteurs à travers le Canada, Women in Mining soutient des initiatives locales dans les domaines du développement personnel et du perfectionnement professionnel tout en représentant une voix nationale au sein de la communauté minérale et minière mondiale.

L’effectif de Women in Mining est composé de personnes de tout genre qui soutiennent activement l’industrie minérale et minière et qui représentent une multitude de métiers et de professions. Pour en savoir plus sur Women in Mining Canada, consultez le https://wimcanada.org/.

Les femmes pionnières en géologie et dans les STIM – Réduire les disparités entre les hommes et les femmes dans le secteur minier

Les femmes dans les STIM – La formation en STIM est depuis longtemps un sujet brûlant dans le milieu de l’éducation. Nous savons tous intuitivement que la formation en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM) est essentielle à l’économie du 21e siècle axée sur la haute technologie. Ce qui est peut-être moins évident, c’est le rôle essentiel que jouent l’exploitation minière et les mineuses et mineurs dans l’univers de la haute technologie.

L’exploitation minière est le moteur qui alimente l’économie de la haute technologie. Sans une industrie minière prospère, une entreprise comme Tesla ne peut même pas fabriquer une simple batterie, encore moins l’un de ses véhicules électriques aux lignes pures. De même, les téléphones intelligents n’existeraient pas sans les minéraux essentiels extraits à travers le monde. Les mineuses et mineurs travaillent quotidiennement afin de répondre à notre demande pour des appareils plus élégants, plus rapides et plus puissants, de l’équipement médical vital à l’énergie renouvelable en passant par les drones.

Bien des gens considèrent encore le secteur minier comme une industrie « ancienne », s’imaginant un prospecteur avec une pioche rouillée comme outil. Pourtant, l’industrie minière d’aujourd’hui est aux antipodes de cette idée. Chaque jour, des personnes qui travaillent dur arrivent dans les sites, les laboratoires et les bureaux des mines, équipées d’outils et de connaissances qui témoignent d’une formation en STIM. Notre industrie minière compte sur la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques.

La géologie, la physique et la chimie sont des sciences de pointe qui nous indiquent où trouver des minéraux à extraire. Toutes sortes de technologies de pointe nous permettent d’effectuer nos tâches quotidiennes le plus efficacement et, surtout, de la manière la plus sûre possible. Les ingénieures et ingénieurs ainsi que les géologues de tous les niveaux jouent un rôle dans la construction et l’entretien des mines, portant une attention particulière à tous les détails. Tous comme les minéraux jettent les bases du mode de vie du 21e siècle, les STIM constituent le fil conducteur qui unit tous nos efforts.

Une formation essentielle en STIM est indispensable à la croissance de notre main-d’œuvre et de notre industrie. Pour différentes raisons, l’exploitation minière est l’une des industries mondiales largement dominées par les hommes. Bien que plus de femmes que jamais cultivent leurs intérêts envers les STIM pour bâtir un avenir meilleur et plus fort, les femmes représentent environ 15 % de la main-d’œuvre dans le secteur minier canadien, un faible taux, mais qui constitue une augmentation importante comparativement aux années précédentes. Cependant, seule une faible proportion de ces femmes occupe des postes techniques. De tels emplois entraînent souvent des répercussions importantes sur l’avenir du monde. Il est d’autant plus indispensable que les voix des femmes soient entendues et que les femmes soient adéquatement représentées au sein des nombreux domaines des STIM.

Toutefois, comment pouvons-nous augmenter la participation des femmes aux emplois dans les STIM tout en les inspirant à atteindre leur plein potentiel? Avant de répondre à cette question, nous devons d’abord nous demander comment nous en sommes arrivés là. Pour assurer une meilleure place aux femmes dans les STIM à l’avenir, nous devons d’abord comprendre les défis auxquels elles sont actuellement confrontées. Pour ce faire, nous devons examiner le parcours des femmes dans les STIM. Si l’avenir est notre destination, le passé est la meilleure source de renseignements sur notre emplacement actuel. Comprendre l’enjeu de la sous-représentation des femmes dans les STIM va dans le même sens. Traditionnellement, l’étendue de la formation des femmes varie selon la région, l’époque et la culture. Une chose est certaine : comparativement à celles des hommes, les études et les libertés intellectuelles des femmes ont toujours tiré de l’arrière ou ont été complètement réprimées.

 

Dans cet esprit, faisons un tour d’horizon rapide de l’histoire de la formation des femmes en se concentrant sur les sciences.

Au 5e siècle, la chute de l’Empire romain marque le début du Moyen-Âge. À cette époque, l’éducation est uniquement accessible aux jeunes hommes bien nantis et privilégiés ainsi qu’aux ecclésiastiques. Pour les femmes, le seul moyen de s’instruire consiste à entrer au couvent. Les premières femmes scolarisées sont des religieuses, et elles étudient les mathématiques, l’astronomie, la phytothérapie et l’histoire naturelle. Les études se développent davantage au début du siècle des Lumières. On permet souvent aux femmes provenant de familles aisées ou nobles d’approfondir leurs intérêts, y compris en mathématiques et en littérature. Parmi ces femmes, on compte notamment Gabrielle Émilie Le Tonnelier de Breteuil, Marquise du Châtelet (17 décembre 1706 – 10 septembre 1749), une mathématicienne et philosophe française, et Caroline Herschel (16 mars 1750 – 9 janvier 1848), une astronome allemande et la première femme à découvrir une comète. Ces femmes sont toujours saluées pour leurs contributions aux mathématiques, à l’astronomie et à la géologie, ouvrant la voie aux futures chercheuses en STIM d’aujourd’hui. 

Florence Bascom (née le 14 juillet 1862 à Williamstown, Massachusetts, É.-U. – décédée le 18 juin 1945 à Northampton, Massachusetts, É.-U.) est une pédagogue et chercheuse en relèvement géologique, qui est généralement considérée comme la première femme géologue américaine.

Bascom détient un baccalauréat et une maîtrise de l’Université du Wisconsin. Plus tard, elle devient la première femme à recevoir un diplôme de doctorat de l’Université Johns-Hopkins à Baltimore (1893). Bascom enseigne ensuite à l’Université d’État de l’Ohio (1893-1895) avant de transférer au collège Bryn Mawr où elle fonde le département de géologie, qui gagne une renommée nationale sous sa gouverne. De 1896 à 1908, elle est également rédactrice adjointe de la revue American Geologist.

En Europe et en Amérique du Nord, pendant les 19e et 20e siècles, les femmes commencent à défendre activement leur droit à l’égalité des chances en matière d’éducation. Avec la création des universités réservées aux femmes, les scientifiques féminines peuvent enfin travailler aux côtés des hommes et mener des plans de carrière clairs. 

En ce moment, la majorité des femmes qui mènent une carrière dans les STIM travaillent dans des domaines liés à la santé, pendant que le pourcentage de femmes qui entrent dans d’autres domaines des mathématiques, de l’informatique et du génie est toujours à la traîne. Cependant, ce que les pédagogues font dans leurs salles de classe aujourd’hui peut contribuer à faire monter ces chiffres encore plus. Une représentation égale dans les domaines des STIM est indispensable pour profiter des perspectives et des forces des femmes. Nous devons tenir compte des répercussions que le travail des femmes aura sur l’environnement, l’humanité et tellement plus si leurs voix sont entendues. Les pédagogues détiennent la clé pour concrétiser cet avenir en orientant la grande persévérance, empathie et créativité des filles vers les possibilités que les carrières dans les STIM offrent. Mais comment y arriver?

En modifiant simplement le discours en classe sur les STIM, les pédagogues peuvent valoriser les élèves pour qu’elles développent leur penchant envers les mathématiques et la science. Il est ainsi possible d’encourager davantage les filles en leur offrant des modèles de STIM féminins pour les inspirer plus tôt. L’immersion dans les STIM exige du temps et des ressources. Permettre aux filles d’explorer les possibilités qu’offrent les STIM de même que leurs intérêts à un jeune âge constitue le moyen le plus efficace d’augmenter la participation. Comment pouvons-nous combattre cela? Selon des recherches, les proches, les pédagogues, les camarades et les autres personnes qui encouragent les études en mathématiques ou dans un domaine lié aux technologies peuvent avoir un impact direct sur la décision d’une ou d’un élève de mener une carrière dans les STIM. La salle de classe est l’un des milieux les plus puissants pour inspirer un intérêt envers les STIM et les pédagogues, par extension, sont des modèles qui peuvent guider et soutenir les filles dans ce domaine. 

Pour contribuer à réduire les disparités entre les hommes et les femmes dans l’industrie minière et dans l’ensemble des STIM, Women in Mining Canada, le principal organisme sans but lucratif du Canada destiné aux femmes dans l’industrie minière, a créé des programmes et des bourses pour inciter les femmes à travailler dans l’industrie minière partout au pays. Women In Mining Canada travaille à améliorer la représentation des femmes à tous les niveaux par l’éducation et l’autonomisation. L’organisation croit à l’inclusion de personnes enthousiastes qui soutiennent activement les industries minérales et minières.

Pour en savoir plus sur Women In Mining Canada et sa façon de contribuer à bâtir une industrie plus diversifiée qui ne s’arrête pas au sexe et inclut d’autres groupes marginalisés, consultez notre prochain billet de blogue : Gender Diversity and Inclusion in the Mining Sector. Nous avons également rencontré Melissa Ng, géologue en chef chez Cameco Corp., qui raconte son expérience en tant que femme dans le secteur minier au Canada.

 

Sources : 

https://mihr.ca/wp-content/uploads/2020/03/MIHR_National_Report_web2.pdf

https://plato.stanford.edu/entries/emilie-du-chatelet/

Women’s Colleges Then and Now: Access Then, Equity Now

Emily A. Langdon, 2001 — https://eric.ed.gov/?id=EJ644171

https://www.nps.gov/people/the-stone-lady-florence-bascom.htm

Fry, R., Kennedy, B., & Funk, C. (1er avril 2021). Stem jobs see uneven progress in increasing gender, racial and ethnic diversity. Pew Research Center Science Society. https://www.pewresearch.org/science/2021/04/01/stem-jobs-see-uneven-progress-in-increasing-gender-racial-and-ethnic-diversity/

Promouvoir les femmes en STIM au sein du gouvernement du Canada

https://www.canada.ca/fr/services-partages/organisation/publications/promouvoir-femmes-stim.html

Why So Few? Women in Science, Technology, Engineering, and Mathematics

https://www.aauw.org/research/why-so-few/

https://wimcanada.org/

https://mihr.ca/wp-content/uploads/2020/03/MIHR_National_Report_web2.pdf

Faits sur l’or – 38 faits amusants sur l’or qui vous feront dire « Hmmm… ».

Faits concernant l’or – Qu’il s’agisse de parer les rois, de stabiliser les économies, de créer des pièces dentaires ou même de faire fonctionner votre téléphone plus efficacement, ce métal précieux de grande valeur a été utilisé à des fins très diverses tout au long de l’histoire. En raison de son influence considérable sur l’évolution de la culture et de la science, l’or est l’un des métaux les plus connus. L’or a été utilisé pour bien d’autres choses que la bijouterie, en raison de sa malléabilité et de son éclat, mais peu de gens connaissent son histoire intéressante. Nous avons creusé un peu et compilé cette liste de faits amusants sur l’or.  Préparez-vous à épater vos amis ou à prendre le contrôle d’une soirée de génies en herbe avec des bribes de connaissances que vous aurez apprises aujourd’hui.

38 faits amusants sur l’or

  1. L’étymologie du mot « gold » (or en anglais) trouve ses racines dans le Proto-Indo-Européen, avec le sens *ghel-(2) ou « briller ». Le terme était également utilisé pour décrire des couleurs comme le jaune dans le contexte de la végétation.
  2. L’homme a extrait près de 200 000 tonnes d’or depuis le début de la civilisation.
    Source: gold.org
  3. La Bulgarie a découvert l’objet en or le plus ancien du monde. Cette découverte a permis d’établir que les humains utilisaient ce matériau pour travailler le métal il y a déjà 6 500 ans.
    Source: Académie des sciences bulgare
  4. Bien que la documentation historique montre que l’homme utilise l’or depuis plus de 6 500 ans, deux tiers de l’or en surface ont été extraits au cours des 70 dernières années. L’essor de la production d’or est principalement dû aux progrès technologiques et à des procédés d’extraction plus efficaces.
  5. On estime qu’il y a 10 milliards de tonnes d’or dans les océans du monde. Cependant, l’extraire ne serait pas une tâche facile. La concentration d’or dans l’océan est très faible car il est très dilué.
    Source: National Oceanic and Atmospheric Administration
  6. De l’or a été découvert sur chacun des sept continents, y compris l’Antarctique. Source : Bienvenue au Comité scientifique de la recherche antarctique
  7. Le mot « carat » dérive du mot arabe « qīrāṭ », qui signifie « capsule de haricot », lui-même dérivé du grec « keration », qui désigne à la fois la fève de caroube et un petit poids. À l’origine, le carat était une unité de masse basée sur la graine de caroube utilisée par les marchands antiques. Au début du vingtième siècle, le poids du carat a été fixé à 200 milligrammes ou 0,2 gramme.
  8. La plus grande pépite d’or du monde est la « Main de la foi ». Elle a été découverte à l’aide d’un détecteur de métaux en Australie en 1980, et elle est maintenant exposée en permanence au Golden Nugget Casino de Las Vegas.
  9. Jusqu’en 1912, les médailles d’or olympiques étaient entièrement composées d’or pur. Aujourd’hui, elles doivent contenir au moins 6 grammes d’or et au moins 92 % d’argent.
    Source: Olympics.com
  10. Les Aztèques appelaient l’or « cozteic teacuitlalt », ce qui signifie « excrément sacré jaune », c’est-à-dire le caca des dieux. Tonatiuh, un dieu du soleil, est l’un des dieux dont le nom de l’or, Tonatiuh icuitl, est dérivé.
    Source: Klein, Cecelia. (1993). Teocuitlatl, « Divine Excrement »: The Significance of « Holy Sh*t » in Ancient Mexico. Art Journal. 52. 20. 10.2307/777364.
  11. Une ruée vers l’or a eu lieu en Caroline du Nord environ 50 ans avant la ruée vers l’or de 1848 en Californie. La première découverte d’or a été faite par un garçon de 12 ans, Conrad Reed, qui a trouvé une pépite d’or de 17 livres dans le ruisseau qui passait devant la ferme familiale.
    Source: ncpedia.org
  12. La découverte accidentelle par Clothilde Gilbert d’une célèbre pépite d’or dans la région de la Beauce a déclenché la première ruée vers l’or au Québec, avec l’ouverture de la première exploitation d’or alluvial en 1847.
    Source: Gouvernement du Québec
  13. L’or est un élément chimique. Le symbole de l’or est Au, et c’est l’élément 79. Malgré son nom anglo-saxon, l’or vient du latin « aurum », qui signifie « aube brillante ».
  14. Le point de fusion de l’or est de 1 064 °C (1 947 °F). Le métal ayant le point de fusion le plus élevé est le tungstène, à 3 422 °C (6 192 °F). Pouvez-vous deviner le plus bas ? C’est le mercure, qui est liquide à température ambiante et dont le point de fusion est de -38,83 °C (-37,89 °F).
  15. L’or étant un métal noble, il ne rouille pas, ne ternit pas et ne forme pas de film d’oxyde à sa surface lorsqu’il est exposé à l’air.
  16. L’alchimie était une philosophie spéculative médiévale et une « science » chimique qui a précédé la chimie (véritable science) dont le but était de transformer les métaux de base en or, découvrir un remède universel contre les maladies et prolonger la vie indéfiniment. Les alchimistes croyaient qu’ils pouvaient transformer des matériaux, comme le plomb, en or.
  17. La norme mondiale actuelle de 200 mg de carat métrique a été établie en 1907, et les États-Unis l’ont adoptée en 1913. Auparavant, les normes allaient de 187 mg à 215,99 mg.
  18.  L’or est le 58e élément le plus rare parmi les 92 éléments présents dans la nature. Les métaux à base de platine tels que l’osmium, le rhodium et l’iridium sont parmi les éléments les plus rares de la planète.
    Source: miningtechnology.com
  19. L’or est souvent fondu, purifié et réutilisé car il est pratiquement indestructible. Cela signifie que votre bague en or pourrait contenir de l’or aztèque ancien (ou du caca des dieux).
  20.  Saviez-vous qu’il est possible de façonner de l’or pur à la main ? Il ne fait aucun doute que l’or pur est suffisamment malléable pour le faire.
  21. Des astéroïdes en or ? La quasi-totalité de l’or présent sur Terre a été formée par des impacts de météorites il y a 200 millions d’années. (Certains géologues contestent toutefois cette théorie).
    Source: National Geographic
  22. L’or a été utilisé dans de nombreuses applications médicales et même comme traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Les patients reçoivent des injections d’or liquide pour réduire l’inflammation des articulations.
  23. L’or est l’un des métaux précieux les plus populaires pour les investissements. Il conserve sa valeur à long terme, constitue une couverture efficace contre l’inflation et est fréquemment lié à des événements économiques majeurs.
  24. Jusqu’en 1971, la majorité des monnaies des économies occidentales étaient fondées sur l’« étalon-or ». La Suisse a été le dernier pays à abandonner l’étalon-or lorsqu’elle a rejoint le FMI en 1999. Jusqu’à cette date, 40 % d’un franc suisse était garanti par de l’or.
  25. Le palladium, qui n’est plus le métal le plus cher, a dépassé la valeur de l’or en 2018. Actuellement, le métal le plus cher est le rhodium.
  26. En 540 avant J.-C., le roi Crésus de Lydie a émis les premières pièces d’or pur. Henri VIII, Dioclétien et Néron étaient des débiteurs d’or notoires qui mélangeaient d’autres métaux dans les pièces d’or, ce qui en diminuait la valeur.
    Source: Encyclopédie Britannica
  27. Fort Knox détenait plus de 147 millions d’onces troy d’or en mars 2021 et abrite environ la moitié des réserves d’or des États-Unis.
    Source: Monnaie américaine
  28. Le premier distributeur automatique d’or au monde a été inauguré à Abu Dhabi en 2010. Le distributeur automatique est fait d’or, et les prix sont mis à jour toutes les minutes pour refléter la valeur du marché.
    Source: Cnet
  29. En 2002, Sotheby’s a vendu la pièce de 20 dollars Double Eagle de 1933 pour 7,59 millions de dollars, ce qui en fait la pièce d’or la plus précieuse au monde. Il n’existe que 20 de ces pièces.
    Source: BBC News
  30. Elvis Presley, un célèbre collectionneur de voitures, possédait le premier prototype de Stutz Blackhawk. Ce véhicule était super somptueux, avec des plaques, des bagues, des moulures et des garnitures en or 24K.
    Source: Driving.ca
  31. Une once d’or peut être battue en une feuille de 100 pieds carrés.
  32. L’or pur n’irrite pas la peau. Les réactions sont généralement associées au mélange d’autres métaux (comme le nickel ou l’argent) dans les bijoux en or à faible teneur en carats.
  33. En raison de sa pureté, l’or peut être consommé sans danger en petites quantités et il est parfois utilisé comme additif dans les boissons et les aliments haut de gamme. (Cependant, nous ne recommandons pas l’or dans le cadre d’une alimentation saine et équilibrée).
  34. Depuis au moins quatre millénaires, l’or est utilisé pour renforcer ou coiffer les dents faibles car il est durable dans l’organisme, très malléable et non toxique.
    Source: Colgate
  35. Un être humain moyen possède 0,2 mg d’or dans son corps.
    Source: The Elements, Third Edition, Oxford
  36. Selon le World Gold Council, la Chine sera le premier producteur d’or au monde à partir de 2021. En raison de sa fabrication technologique, de la demande de bijoux et des réserves de la banque centrale, la Chine est également le premier consommateur d’or au monde.
  37. Les visières des astronautes comportent une très fine couche transparente d’or (.000002 pouces) comme film protecteur pour réduire l’éblouissement et la chaleur de la lumière du soleil.
    Source: Musée national de l’air et de l’espace Smithsonian/ NASA
  38. L’or est un excellent conducteur électrique et ne se ternit pas. On le trouve donc dans presque tous les appareils électroniques sophistiqués, y compris les téléphones intelligents, des connecteurs aux interrupteurs en passant par les fils de connexion.